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Escapade à Sainte-Lucie

Située au sud de la Martinique et au nord de Saint-Vincent, Sainte-Lucie fait partie de ces îles que l’on appelle joliment « îles du Vent ». Cette île montagneuse, qui émerge d’un relief sous-marin souvent ébranlé par des perturbations sismiques, offre le charme d’une végétation encore sauvage, plusieurs jolies plages, quelques cours d'eau, sans oublier un volcan majestueux formé par deux pitons dressés à la verticale au-dessus de la mer, et classés à l'Unesco. Ces cônes volcaniques en forme de pains de sucre veillent naturellement sur la côte ouest de Sainte-Lucie.

Informations pratiques

Des vols directs quotidiens entre Paris et Fort-de-France en Martinique sont assurés par Air France, Corsair et Air Caraïbes. Ensuite, vous prendrez un second vol d'une dizaine de minutes entre la Martinique et Castries, capitale de Sainte-Lucie.

Pour les Français, carte nationale d'identité est suffisante mais le passeport est évidement aussi accepté.

Le décalage horaire est de -6h en hiver et -5h en été avec la France.

Le dollar caribéen vaut environ un 1/3 d'euro.

Les langues parlées sur l'île sont l'anglais et créole.

Climat tropical, oblige la saison cyclonique qui s'étend de début juin à fin novembre. En raison du caractère tropical du climat, des habits légers sont recommandés. Pour les soirées, plus fraîches, pensez quand même à emporter un bon pull ou un blouson, qui sera utile s'il pleut pendant plusieurs jours.

Les incontournables

Les plages idylliques de la côte ouest font rêver tous les aspirants au voyage. Dont la plage de Reduit Beach, à Rodney Bay, qui est la plus connue de Sainte-Lucie. Elle déroule une belle étendue de sable clair autour de la baie. Bordée par plusieurs grands complexes hôteliers et assez étroite, c'est aussi la plus fréquentée, et elle est vite bondée. Vers le nord, la plage de Causeway Beach est moins saturée, sauf le week-end. Pour plus d'intimité, optez pour les deux petites plages de Pigeon Island, ou pour la délicieuse crique de Smugglers Cove, à la pointe nord de l'île. Entre Castries et Rodney Bay, le littoral est très urbanisé mais on trouve malgré tout plusieurs plages propices à la baignade : la plage de Vigie, également appelée Malabar, le long de l'aéroport ; Choc Beach, qui décrit un bel arc de cercle de sable doré ; et Labrelotte Bay, avec des plages plus difficiles d'accès (donc plus tranquilles), comme celle qui s'étend devant l'hôtel East Winds Inn et l'hôtel Windjammer Landing Villa Beach Resort. À la périphérie sud de Castries, la plage de La Toc, superbe, se déploie entre des falaises. En continuant vers le sud, on arrive à Marigot Bay, avec sa plage de poche, Labas Beach. Les plages de l'île qui correspondent le mieux au stéréotype tropical sont situées dans le secteur de Soufrière : Anse Cochon (sable foncé), Anse Mamin (sable clair), Anse Chastanet (sable clair), Malgretoute (sable clair), Anse des Pitons (composée de sable blanc) et Anse L'Ivrogne (au pied du Gros Piton, accessible à pied uniquement et au sable doré).

Les perles de la Côte sud sont la portion de littoral qui s'étend entre Choiseul et Vieux Fort recèle quelques perles, comme la plage de Sabre Wee Sha à Choiseul, celle de Laborie, ainsi que les criques sableuses de Tisamant Beach et Balenbouche Beach. La longue plage de sable blanc de Vieux Fort, appelée Sandy Beach, est magnifique mais reste exposée aux vents dominants, ce qui la rend surtout attractive pour les kitesurfeurs.

Alors que la côte est, elle beaucoup plus sauvage. Sur la côte, au vent, les plages, exposées aux houles de l'Atlantique, ne se prêtent pas à la baignade. Les courants sont dangereux, les déferlantes traîtresses, les vents forts et les fonds parfois rocailleux. En revanche, elles présentent un aspect très sauvage. La seule plage de l'Atlantique propice à la baignade (par mer calme uniquement) est la plage de Cas En Bas, au nord de l'île. La plage de Grande Anse, plus au sud, longue de 2 km, est un lieu de ponte pour les tortues.

S'il fallait décerner la palme du plus beau décor naturel de l'île, le secteur de Soufrière l'emporterait haut la main. C'est ici, dans la partie sud-ouest de Sainte-Lucie, que l'origine volcanique de l'île se manifeste dans toute sa splendeur. Inscrits au patrimoine mondial de l'humanité par l'Unesco depuis 1984, le Petit Piton et le Gros Piton ne se comparent à rien d'autre dans les Caraïbes. Plantés comme des dents d'émeraude toisant le bleu de l'océan à plus de 700 m d'altitude, ces deux témoins d'un temps géologique pas si ancien composent un panorama fascinant. La végétation plus luxuriante, plus dense, plus « tropicale » qu'ailleurs dans l'île renforce l'allure sauvage et primitive des paysages. Tout près se déploie une petite vallée lunaire d'où s'échappent des fumerolles sulfureuses, vestiges pas encore refroidis d'un volcan affaissé. Soufrière, au pied du Petit Piton, a le charme tranquille des bourgs de pêcheurs à l'ambiance typiquement créole. L'aspiration au farniente sera comblée par des petites plages secrètes que ne dénature aucun hôtel aux proportions massives ; le désir de robinsonnade sera assouvi par des anses sablonneuses et des baies placides bordées de cocotiers ; l'envie de nature sera satisfaite par des balades pédestres conduisant à des cascades ou à de magnifiques points de vue. Le spectacle continue sous l'eau, avec des récifs épanouis et poissonneux qui raviront les adeptes de la plongée et du snorkeling.

Sainte-Lucie est aussi une île pleine de paradoxes. Au visage très touristique qu'elle manifeste dans la zone urbanisée qui s'étend de Castries à Rodney Bay, elle oppose l'atmosphère authentique de communautés de pêcheurs dès que l'on file vers le sud ou vers l'est. Au fil des échancrures de la côte, on retrouve un univers humble et discret, typiquement créole, avec ses maisonnettes en bois, surmontées de toits en tôle, et ses petits ports aménagés autour d'anses protégées, comme à Choiseul, au sud-ouest. À Anse La Raye, Canaries et Laborie, les barques sont alignées le long de la plage. Le plus actif des ports de pêche est à Dennery, sur la côte est. Chaque jour, des barques motorisées pilotées par des marins émérites rentrent du large chargées de leur butin (mérous, barracudas, dorades), nettoyé sur place et rapidement commercialisé. Même dans le secteur balnéaire du nord-est, ce mode de vie n'a pas totalement disparu. Au village de Gros Islet, les habitants vivent encore au rythme de la pêche. Et Castries, en apparence tournée vers le tourisme de croisière, abrite un port de pêche, à deux pas des paquebots ancrés à la pointe Seraphine. En fin de journée, les pêcheurs vendent leurs prises du jour sur des étals au bord de la route principale, à l'entrée de la ville.

Cette île est également une véritable ode à la nature qui sait se révéler sauvage et luxuriant, parcouru de vallées mystérieuses, couvert de forêts épaisses et strié de cascades, dont certaines jaillissent des entrailles volcaniques. Le climat tropical contribue à la richesse botanique insulaire. Celle-ci est remarquablement mise en valeur aux Mamiku Gardens, sur la côte est. Dans ce parc paysager s'épanouissent toutes sortes de fleurs, de plantes et d'herbes médicinales. Des sentiers relient les différents jardins entre eux. À l'Union Nature Trail, près de Babonneau, un petit jardin de plantes médicinales est ouvert à la visite. Et que dire des Diamond Mineral Baths & Botanical Gardens, à la périphérie de Soufrière. La plupart des cascades de l'île restent faciles d'accès. Il ne vous faudra que quelques minutes de marche pour accéder aux La Tille Waterfalls (côte est), à Sault Waterfall (près de Dennery), aux Toraille Waterfalls et à Pitons Waterfall (secteur de Soufrière), ainsi qu'aux cascades qui ponctuent le parcours du Rainforest Parrot Trail (près de Micoud). Certaines se mêlent à des sources géo-thermales et ont des propriétés thérapeutiques.

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